Carole, comédienne amateur et bègue, et oui ce n'est pas antinomique, nous avait sélectionné quatre ou cinq saynètes, pour deux comédiens chacune, qu'elle avait imprimées.
Nous n'étions que 6, un bon chiffre pair rendant possible de jouer plusieurs fois chacun les sketches, en inversant les rôles intéressant, de voir comment les uns et les autres interprètent les mêmes mots, les mêmes scènes. Rire et bonne humeur assurés. Et surtout,
pratique langagière, prononciation de mots imposés, pas possible d'improviser ou d'inter changer le vocabulaire : en voilà un piège pour les bègues évidents, cachés, cloniques, toniques (ça se dit encore, ça ?) et tous les autres.
En tout cas pour les six représentants que nous étions des 1 % de la population concernée par le bégaiement, très bonne expérience, du moins en ce qui me concerne, mais je crois que tout le monde était content (pardon de ne pas me souvenir des noms de famille de chacun, ils se reconnaîtront).Si Carole a déjà des années de cours de théâtre à son actif, et si Martine et Alain ont joué avec succès par deux fois déjà la pièce de leur création il y a quelques années